• Faire de la présidence et des ministères des guichets de distribution d’argent, de véhicules et d’autres privilèges à des fainéants-demagogues au moment où les enseignants, les médecins, les ouvriers… et leurs familles vivent dans la précarité sans meilleures perspectives;
• Humilier des pères de famille pour son prestige personnel et le plaisir du chef.
• Faire tuer des innocents et mentir publiquement pour prouver sa loyauté afin de garder son poste;
Autant d’actes qui créent de la frustration et du désespoir, et qui poussent les ressources humaines, base de tout développement, à quitter massivement le pays pour s’exiler sous d’autres cieux.
Au moment où les dirigeants volent, mentent et tuent, ils se croient invisibles, indétrônables et surpuissants. À la fin, ils sont toujours les plus perdants. En dépit de leurs comptes bancaires garnis et des biens mal acquis, le châtiment de Dieu les empêchera toujours d’avoir le bonheur, les honneurs et la paix du cœur.
De 1958 à nos jours, observez bien la fin de ceux qui ont dirigé notre pays et la suite sur leur progéniture. Bien que la responsabilité de gestion soit personnelle, cela n’enlève en rien que les bons ou mauvais actes des parents se répercutent toujours sur les enfants.
Nul ne peut priver injustement les enfants d’autrui du bien-être et espérer que Dieu en accorde aux siens. C’est pourquoi un adage Poular dit “Barki et Kouddi ko ka battanè e ka zourriya andhotõ” “La bénédiction tout comme la malédiction ne se vérifient qu’à la finalité de l’individu et la suite sur sa progéniture”.
Le légendaire conteur traditionnel Peul Amadou Sow disait : “Ko ka djidjan miskino on metta dhon, ko dhon djidjan landho on mettétê” “Là où le sang de l’innocent a été lecher (par les chiens), c’est là que le sang du chef sera aussi lecher …”
En somme, la manifestation concrète de la malédiction d’une personne est son insensibilité vis-à-vis des bons conseils. Toujours est-il que le même chemin conduit toujours à la même destination.
ALIOU BAH MODEL AGIR POUR LA GUINÉE