Mort du jeune Alpha Oumar Diallo: « il est mort d’un Paludisme grave » (IRS)

Dans une de nos dépêches, on vous disait qu’un jeune du nom « Alpha Oumar Diallo », 18 ans,  élève de la 12 eme année, est décédé après avoir pris un vaccin contre la Covid-19, le samedi dernier, d’après la famille du défunt. Rencontrée à cet effet ce mercredi 21 juin, l’inspecteur régional de la santé de Labé a balayé ses allégations d’un revers de la main, avant de nous confier que le jeune est mort d’une autre pathologie.

«Je voudrais faire remarquer que les rumeurs qui sont entrain de courir liées à ce vaccin ne sont pas juste. Je rappelle que les vaccins qu’on amène en Guinée que ça soit des vaccins contre la Covid-19 que ça soit les autres vaccins pour le programme élargie de vaccination c’est des vaccins homologués par l’organisation mondiale de la santé c’est-à-dire que c’est certifié que ce sont des vaccins qui sont pur qui ne sont pas dangereux. Pour éclairer un peut la lanterne des uns et des autres ce jeune homme a pris le vaccin le 7 juin ce trois jours après ou le quatrième jour même c’est le 10 juin qu’il s’est présenté dans une clinique privée pour fièvre. Alors où le diagnostic de paludisme a été posé et dans cette clinique ils ont commencé son traitement jusqu’à ce que sa situation commence à s’aggraver. Ce n’est que  le 15 Juin dernier c’est à dire le jeudi passé que nous avons été alertés pendant qu’il était déjà en coma. Tous les signes qu’il a développés ne font même pas partie des signes qui sont liées au manifestation adverse de la vaccination. Mais quand notre équipe a été alertée on a dit aux parents de le transférer à l’hôpital nous allons le prendre en charge. Cet enfant a été transféré à l’hôpital et l’hôpital a fait aussi des examens pour prouver que le jeune avait un paludisme grave donc il fallait revoir la prise en charge mais il était déjà en coma », a fait savoir Docteur kassie fangamou . 

Pour éviter des complications liées aux soins intensifs l’inspecteur régional de la santé de Labé fait une alerte aux responsables sanitaires de sa juridiction. 

« C’est le lieu et le moment aussi d’interpeller les structures sanitaires publics et privées qui sont dans les quartiers, dans les villages quand ils reçoivent des cas qui dépassent leurs compétences. Le bon sens serait de référer à temps dans les structures de référence et notre structure de référence c’est l’hôpital qu’on attend pas que la situation s’empire », a lancé Docteur kassie fangamou. 

De LABÉ, Amadou  Diallo pour Reveil-Africain.com

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