Les femmes vendeuses ont entamé des séries de manifestations qui se sont poursuivies ce mardi, 12 septembre 2023 dans la ville de kindia. Ces femmes en colère dénoncent les autorités communales qui exigent le payement 300.000 GNF par mois pour chaque table. Un homme d’affaires qui a signé un contrat de cogestion du marché central wambelé avec la commune pointe du doigt les autorités locales constate Réveil-Africain. Com à travers le correspondant préfectoral de kindia.
Sambassa Sacko, Homme d’affaires revient sur l’histoire de son contrat de cogestion avec les autorités de la Commune Urbaine de kindia « les responsables de la Commune ne travaillent pas pour le peuple, ils travaillent pour eux même. S’ils travaillaient pour le peuple cela ne serait pas comme ça. Tout ce qu’ils disent c’est du pure mensonge. Dans notre contrat ils avaient dit de fixer 2000 GNF par table. Moi jai dit de fixer à 1000 GNF parce que ce sont des femmes qui sont trop pauvres. Et c’est ce qui était payé au paravent. Maintenant comme la justice que je salu de près ma donné raison après deux ans de jugement; moi je suis citoyen et simple homme d’affaire . La justice est partie des principes pour trancher parce que la mairie m’a soutiré des milliards, on a signé un contrat de cogestion. Maintenant la justice a fait son travail…. Là également ils ont magouillé rien n’est resté dans leur caisse. Nous avons continué, la justice m’a toujours donné raison. Mon contrat n’est pas touché. Ce qui est entre nous ce sont les 30 millions 400 mille GNF par mois que je leur paye pour 101 magasins plus les tables en béton et tables en place. Depuis deux ans de gestion qu’ils ont fait ils n’ont rien encaissé dans leur compte . Moi lorsque je suis venu à l’espace de 3 mois ils ont vue que verse 30.400.000 GNF dans leur compte en banque chaque fin de mois. Mais déjà ils se sont partagés les magasins entre eux le maire et ses conseillers; 2 magasins pour les uns ,5 magasins les autres ainsi de suite selon leurs influences. Les tables aussi ils se sont partagés entre eux. Il y a plus de 1000 tables et quelques là-bas. Tout cela peut faire plus trente millions de GNF par mois qui rentre . Dans ça ils prennent 500 GNF et moi je prend 500 GNF. Cependant ils ont constaté que leur intérêt est menacé, ils ne travaillent pas pour le peuple. D’abord les femmes qui étaient assises sur la voie, je leur avait donné plus de 500 millions de GNF sur fond propre. J’ai dit d’aménager des places pour les femmes, ils ont refusé et bouffé l’argent….Alors comme l’argent des recettes de la taxe va directement dans leur compte et ils n’ont aucune possibilité de sortir l’argent sans trace en même temps ils voient qu’ils sont partant et l’argent ne rentre pas, ils sont coincés. Je détiens tous mes reçus. Quand je fais un versement je dépose un reçu chez l’huissier et un reçu chez le procureur. Comme ils ont vue il n’y a aucune alternative pour se faire frauduleusement de l’argent ils sont partis pour mentir aux femmes que moi j’ai dit chaque table paye 300.000 GNF. Un seul magasin 300.000 comment une seule table peut payer 300.000 GNF ? Alors que le magasin est payé 300.000 GNF par mois.
C’est du mensonge pur et simple. C’est pourquoi je suis sorti dans la foule pour dire à la population c’est 1000 GNF par table. Rien n’est ajouté sur ça. Quand tu as pitié des pauvres Dieu sera pitié de toi. C’est pourquoi je déclare à partir de demain toutes les femmes n’ont qu’à partir s’asseoir à leurs places et payer 500 GNF jusqu’à la fin du mois de Décembre pour celles qui sont à mon compte pour le marché central de wambelé.La part de la Commune je m’engage à payer parce qu’ils ont menti sur moi en disant que j’ai financé ces femmes là pour manifester… » a déclaré Sambassa Sacko.
Notre interlocuteur Sambassa Sacko a également réfuté toutes les accusations porter à son encontre « ce sont eux qui ont préparé cette manigance hier. Le préfet, le gouverneur les avaient invité et tenir une réunion avec Elhadj Koné Huissier de justice en disant de tout faire pour ne pas que les femmes sortent. Ils avaient fait un montage pour que les femmes se rebellent contre moi. Mais les données ont changé et retourner contre eux parce que je suis sur ma raison.
Ils ont tout organisé et habillé les femmes pour me nuire et me salir afin qu’on en nulle mon contrat à travers cette affaire des tables en disant au gouvernement vous voyez il y a un opérateur économique qui est venu dire ceci où cela. C’est ce que Dieu n’a pas accepté…..» a dénoncé l’homme d’affaires Elhadj Sambassa Sacko.
Depuis kindia, Daouda Sogolon Bangoura pour Réveil-Africain .Com/623229707