Dans la commune urbaine de Labé, le constat révèle que, en dépit de l’interdiction de l’exportation de certains produits locaux comme le maïs, le manioc et l’oignon pour ne citer que ceux-ci par les nouvelles autorités, pour une durée de six mois, le prix de certains denrées citées ci-haut comme l’oignon connait une hausse vertigineuse. Il suffit juste de faire un tour au marché central de Labé, pour s’enquérir de cette réalité. Trouvée devant sa table de vente au marché de légumes, madame DIALLO Halimatou, sans détour nous a confié que le résultat espéré de la récente mesure du ministère du commerce est pour le moment feu de paille. Avant de revenir sur les différents prix.
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« Malgré la décision du gouvernement interdisant l’exportation de nos produits locaux, les prix continuent à grimper. Nous revendons un kilo de fonio à 15 000 GNF , le kilo de patte d’arachide à 22 000 GNF et le piment rouge à 12000 GNF. En plus la clientèle se fait rare nous ne ressentons pas cette mesure prise par le gouvernement. Nous sommes très contents de cette mesure car elle nous permettra de vendre nos aliments chez nous je demande à tout le monde de respecter toute mesure prise par les autorités », exhorte-t-elle.
Plus loin cet autre commerçant ajoute.
« Moi je revends de l’oignon, les prix ne sont pas stables, ils connaissent une variation à tout moment. Actuellement nous vendons d’un sac d’oignon à 350.000 GNF, ça dépend de la qualité. Sur d’autres qualités le prix d’un sac varie entre 400 000 et 450 000 GNF, les prix varient chaque fois. Cette hausse des prix ce partout même dans les pays de la sous région. Si les prix augmentent dans les pays où nous achetons nous aussi nous allons augmenter pour que nous puissions avoir un bénéfice », affirme Mamadou oury Diallo.
Alors que cette interdiction est annoncée comme une solution, à l’allure où vont les choses, elle risque de devenir un autre problème aux guinéens.
De LABÉ, Amadou Diallo pour Reveil-Africain.com