Des gendarmes ferment plusieurs boutiques et magasins au grand marché de Madina

Dans la journée du lundi 20 Novembre, des gendarmes ont fermé plusieurs boutiques et magasins remplis de produits pharmaceutiques.  Leurs propriétaires ont été interpelés en présence du substitut du procureur de la CRIEF. Interrogé ce Mardi à ce sujet, le procureur spécial de la CRIEF, Aly Touré a donné des précision  dans Mirador.

 Le procureur spécial de la cour de répression des infractions économiques et financière (CRIEF) a affirmé que   la manipulation des produits pharmaceutiques par des non professionnels constitue une infraction. Il a aussi rappelé que des communiqués avaient été fait à ce sujet, et qu’une date moratoire avait   été donné à ces commerçants pour arrêter cette vente. Ce que cela n’a engendré aucun recul. Il fallait donc réagir c’est pour cela qu’une commission spéciale a été mis en place, va-t-il expliqué ce mardi dans mirador.

« Un comité de lutte a été mis en place. Il est composé de la direction nationale de la pharmacie et des médicaments, la direction centrale des investigations judiciaire de la gendarmerie nationale et le parquet spécial de la CRIEF représenté par un de mes substituts. Cette commission a donc mis un plan stratégique d’intervention à l’issu de laquelle il y a eu cette descente au grand marché de médina qui est considéré comme le nid de vente illicite de produits pharmaceutique »

Aux guinéens qui se demandent si la règlementation de la vente des produits pharmaceutiques en guinée fait partie des compétences de la cour de répression des infractions économiques et financières, Aly Touré lève toute ambiguïté

« Dans l’ordonnance qui crée la CRIEF dans son article I alinéa III, il est dit que la CRIEF est compétente pour toute les atteintes graves à la santé publique (……) ce qui est le cas avec la vente illicite des produits pharmaceutique… » explique-t-il.

Par ailleurs, le procureur Aly Touré trouve que rien ne peut justifier   le fait que des guinéens se lancent dans la vente des médicaments sans autorisation des autorités compétentes. « Le fait que la direction nationale de la pharmacie et des médicaments retarde dans la délivrance des autorisations des ouvertures de pharmacie ne peut pas être un motif pour se lancer dans la clandestinité » fin de citation.

ASMAOU DIALLO POUR RÉVEIL-AFRICAIN.COM

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