Depuis que la CPI a émis un mandat d’arrêt contre le président Ruisse Vladimir Poutine, en l’accusant de crime de guerre pour la déportation illégale des enfants ukrainiens, ce dernier est à son deuxième déplacement en dehors de son pays.
Ainsi, ce mardi 17 octobre dernier Vladimir Poutine atterrit en Chine pour une visite et une rencontre avec Xi-Jinping. Et tout comme le Kirghizstan, où Vladimir Poutine s’est déplacé la semaine du 9 octobre, le pays communiste ne reconnaît pas la compétence de la Cour pénale internationale.
Sans crainte, ni risque d’être inquiété ; le président Russe effectue ses déplacements à Pékin, tout comme dans la soixantaine des États qui ne reconnaissent pas la juridiction de la CPI, comme l’Inde, les républiques d’Asie centrale, la Corée du Nord, la Biélorussie, ou encore l’Iran, la Syrie et l’Irak.
Quid du prochain G20 ?
Jusqu’à ce jour, 123 pays ont signé et ratifié le Statut de Rome, parmi lesquels, les 27 États de l’UE. Mais aussi la Moldavie, la Mongolie, le Venezuela ou encore l’Afrique du Sud. Johannesburg l’a accueilli, en août dernier, le sommet des BRICS . Vladimir Poutine n’a pas pris le risque de s’y rendre en personne tout en préférant être représenté par son chef de la diplomatie Sergueï Lavrov.
L’année prochaine, le président russe est convié au grand rendez-vous international du G20 qui se tiendra au Brésil, un État qui reconnaît la juridiction de la CPI
De ce fait , Vladimir Poutine prendra t-il le risque de s’y rendre à ce rendez vous, après le changement de veste effectué par son homologue Brésilien Luis Ignacio Lula Da Silva, qui, rompre sa promesse d’empêcher l’arrestation de son homologue russe s’il arrivait dans son pays, tout en déclarant que seule la justice brésilienne pouvait se prononcer sur la question ?
DIALLO MAMADOU LAMINE POUR RÉVEIL-AFRICAIN.COM