Les nations Unies parviendront à mettre croix sur le Mali, ou ce n’est que partie remise ?

Le Mali en joie car la mission des Nations unies sur leur territoire a plié bagage hier mardi, en avance par rapport au calendrier initial puisque, rappelle Libération en France, « les casques bleus envisageaient de décrocher de Kidal plutôt vers la mi-novembre ».

 Derrière eux, les casques bleus laissent la région du nord-est du pays, « des populations visiblement orphelines » selon Wakat Séra, et surtout, « la Minusma abandonne […] derrière elle un camp, visiblement objet de bien des convoitises ».

Les anciens rebelles membres du Cadre stratégique permanent, qui revendiquent le contrôle de la région et qui ont assuré, raconte Jeune Afrique, avoir pris le contrôle.

D’un côté, le camp tout juste évacué par les casques bleus est pris d’assaut par les anciens rebelles membres du cadre permanent, qui revendiquent le contrôle de la région et qui ont assuré ;  « au grand dam de l’armée malienne, de l’autre côté, donc qui comptait mettre la main », d’après jeunes Afrique

La tension est dans l’air « les deux parties qui veulent [le camp] se regardent en chien de faïence ». Deux parties aux abois et un risque, souligné par le titre burkinabè : « La guerre de Kidal, tant redoutée mais pratiquement inévitable, aura-t-elle lieu >> ?
Selon RFI , pour faire retomber ces tensions, il faudrait une tierce personne, une forme d’arbitrage. Sauf que, regrette Wakat Séra, « les militaires au pouvoir ont isolé progressivement le Mali de la scène internationale ». Alors, « qui, pour servir de médiateur » ?

MARIAME YOUSSSOUF KEITA POUR RÉVEIL-AFRICAIN.COM

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