Le ministre de la culture, du tourisme et de l’artisanat était devant les conseillers nationaux du CNT pour la présentation de la politique sectorielle de son département.
Dans sa communication, le ministre Alpha Soumah a précisé aux conseillers que le budget alloué à son département ne pourrait pas permettre la mise en œuvre du plan de travail annuel qui est évalué à 249 milliards 525 millions 106 mille GNF.
Face à cette situation, le département a peu de chance pour atteindre ses objectifs. « La mise en œuvre de ce Plan de travail annuel est évaluée à deux-cent- quarante-neuf milliards cinq-cent-vingt-cinq millions cent-six mille francs guinéens (GNF 249 525 106 000). Malheureusement, les crédits attribués à mon Département au titre du projet de la Loi de Finances (LFI 2023) s’élèvent à cent-cinquante-un milliard cent soixante-quinze millions quatre-cent-quarante-un mille francs guinéens (151 175 441 000,00 GNF) »
Toujours selon le ministre, son département a un manque à gagner qui dépasse les 50 milliards de francs guinéens. C’est pourquoi dit-il : « Mon Département compte mobiliser auprès des Partenaires techniques et financiers et des partenaires privés quarante-huit milliards soixante-dix millions de francs guinéens (GNF 48 070 000 000). Le manque à gagner par rapport à la réalisation des objectifs annuels du département est ainsi de cinquante milliards deux-cent-soixante-dix-neuf millions six-cent-soixante-cinq mille francs guinéens (50 279 665 000 GNF) ».
Une occasion pour lui d’inviter les conseillers nationaux pour que son département puisse avoir un budget conséquent.
Aux dires du ministre, en Guinée, l’artisanat : « Il est une source importante de revenus, notamment dans le monde rural et périurbain. Malheureusement, le potentiel est très peu exploité du fait de nombreux défis auxquels son développement a toujours été confronté. La forte présence des jeunes et femmes dans les filières du secteur interpelle sur la nécessité d’y accroître les investissements, notamment à travers la construction d’infrastructures de production et de commercialisation, l’équipement et la professionnalisation des acteurs ».
N’Fam SIBY Pour Réveil-Africain.Com