Massacres du 28 septembre 2009 : Paul Mansa Guilavogui nie toute implication dans les massacres du 28 septembre 

près Blaise Goumou et autres, c’est au tour de l’adjudant Paul Mansa Guilavogui d’être ce mardi 7 février 2023, à  la barre du tribunal criminel de Dixinn pour donner sa version des faits pour lesquels il  comparaît devant cette juridiction.

Ce  militaire radié des effectifs militaires nie toute implication dans les évènements du 28 septembre 2009 au stade du même nom. Dans son exposé  en langue nationale  soussou, Il affirme qu’au moment de la commission du massacre du 28 septembre, qu’il« était à Kankan ».

« Après ma formation de cours communes de bases, j’ai été affecté à Kankan, c’est mon unité d’origine. Je n’ai d’acte d’affectation au camp Makambo. Je suis venu à Conakry pour des soins après un accident. C’est après cela, par le canal de mon ami Alhassane qui était au camp Makambo, que j’ai commencé à travailler là-bas. J’étais posté à la  porte »

Toujours  dans ses explications,  il insiste que ce jour 28 septembre 2009 ne l’a pas trouvé à Conakry car il était allé à Kankan pour percevoir sa solde avant de revenir le 2 octobre de la même année. C’est trois jours plus tard qu’il s’est « présenté au camp Makambo ».

Devant le tribunal, il a reconnu que Beugré, commandant du camp Koundara au moment des faits, torturait des gens là-bas, mais n’a jamais assisté à ces tortures. Il dit qu’il était sentinelle et qu’il entendait le cri de ceux qui subissent les tortures.

Paul Mansa affirme qu’il a été auditionné par Claude Pivi et Moussa Tiégboro Camara: « Moi, j’ai été auditionné par Colonel Tiégoro Camara et Colonel Pivi. Je n’ai jamais été auditionné par un juge lors des enquêtes préliminaires. J’ai été torturé par Pivi et Tiégboro Camara. J’ai passé un mois à la maison centrale sans pouvoir dormir la nuit, de peur qu’on me tue, parce que chaque nuit, j’entendais le bruit des pick-up. Pour moi, ils allaient venir me tuer aussi. Depuis que j’ai déclaré que je connais Toumba, j’ai été leur cible», a-t-il indiqué.

A rappeler que, c’est en 2015 qu’il a été placé sous mandat de dépôt à la maison centrale de Conakry, pour des faits de non-assistance à personne en danger, coups et blessures volontaires, tortures, séquestration et injures.

N’Fam SIBY Pour Réveil-Africain.Com

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