MAMOU : surpris par des quidams, Amadou a été tué à coups de fusils dans sa boutique, son argent emporté

L’insécurité est toujours grandissante dans la préfecture de Mamou. Dans la journée d’hier Mardi 18 juillet 2023, des hommes armés des fusils de guerre ont attaqué un père de famille dans son kiosque d’orange Money à Berteyah, sur la nationale Mamou-Faranah aux environs de 21 heures. Joint au téléphone, l’un des frères de la victime est revenu sur les faits en ces termes.

« Presque toute la journée d’hier mon jeune frère était dans notre village à Douneh, où il a passé du temps avec sa famille. Après la prière de 14 heures, il a pris sa voiture pour rejoindre la commune urbaine de  Mamou. Une fois en ville, il est allé voir sa femme, lorsqu’il était chez sa femme, il recevait des appels, en provenance du village de la part des personnes qui voulaient faire le retrait d’argent, il leurs a donnés un rendez-vous, en disant que d’ici 20heures qu’il sera à Berteyah, il a quitté la commune urbaine de Mamou aux environs de 17heures, il est arrivé à Berteyah, après la prière de 20heures, il est allé chez-lui. Dès qu’il a ouvert sa porte il a été surpris par cinq (5) personnes, abords de deux motos. Qui l’ont fait croire qu’ils voulaient faire un retrait.  Ils l’ont mis au arrêt. et l’ont fait entrer dans la boutique.  Ils avaient un tissu noir qu’ils ont attaché sur son visage. Après ils l’ont fait couché sur terre, ils ont pris son argent, et son téléphone. Après ils l’ont attaché. Comme ils avaient peur que la victime les reconnaisse, ils ont ouvert le feu sur lui. Ils l’ont tiré deux balles sur sa tête, alors qu’il était ventre plat.  Sur les lieux nous avons trouvé deux douilles », explique Ibrahima Camara.

Poursuivant, notre interlocuteur est revenu sur l’identité de la victime.

« Le défunt s’appelle Amadou, il est marié à une femme et père de 3 enfants. Il a fini ses études, c’est puisqu’il n’a pas trouvé du travail qu’il s’est lancé dans cette activité d’orange money. Lorsque les services de sécurité sont venus, ils ont trouvé un montant d’un million de GNF dans ses poches. À date nous n’avons pas eu des nouvelles des assaillants », conclut le frère de la victime.

De LABÉ, Amadou Diallo pour Reveil-Africain.com

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