Madame HANN Dienaba KEITA couple l’économie sociale et solidaire (E.S.S) et l’économie libérale (E.L)

Un parcours qui force admiration et respect

Après un Master en gestion internationale des affaires (MBA) à l’Université du Maryland aux Etats Unis d’Amérique et des années d’expérience dans les banques Américaines, principalement dans les banques d’investissement (Banque d’investissement Morgan Stanley INC), et plusieurs années d’expérience tant dans le public que dans le privé (APIP Guinée, Skye Bank Guinée, de l’African Governance Initiative de Tony Blair (AGI) et la compagnie Américaine Discoverytel) en moins de deux ans Madame HANN Dienaba KEITA a créé une société et une fondation.  Ses initiatives répondent à Cinq (5) valeurs fondamentales :

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1-De l’économie sociale et solidaire vers une économie libérale socialisée

Elle consacre la moitié de son énergie et son temps dans l’éducation de la jeunesse Guinéenne, encourage la jeunesse à aller vers l’essentiel. « L’éducation de notre jeunesse est notre entreprise commune, notre jeunesse ne doit pas être abandonné pour ne penser que la méditerranée est la seule voie possible, nos écoles doivent former l’excellence, l’école doit être obligatoire dès la maternelle. Aujourd’hui en Guinée, il n’existe presque pas des écoles publiques maternelles, le changement de la mentalité est éducatif nous devons le faire. Tous les pays développés ont investi énormément dans l’éducation, la solution pour notre pays c’est investir dans le secteur éducatif. Les résultats des examens nationaux de l’année scolaire 2021/2022 nous montrent tous que nous devons ensemble nous investir dans l’éducation de nos enfants ». Martèle-elle lors de l’an 64 de l’indépendance de la Guinée ou elle était invitée comme paneliste par la fondation Afrique émergente.

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Ensuite de la maison de « l’Attiéké » à la « Fondation Jamila », deux économies qui se complètent, la première est libérale tandis que la seconde est sociale et solidaire.

Après un séjour en Côte d’Ivoire, elle constate que beaucoup des Guinéens consomment l’Attiéké en provenance de la Côte d’Ivoire, plus 15 000 Tonnes par mois (selon une étude de marché).  Dans l’enseigne de la maison Attiéké en plus de l’Attiéké importé en Côte d’Ivoire, une variété des produits locaux fabriqués par des femmes Guinéennes sont vendus, donc un véritable commerce équitable.

La fondation Jamila est une organisation non gouvernementale (O.N.G) à but non lucratif dont l’objectif et la vision sont :

Mobiliser les ressources nécessaires et suffisantes pour scolariser les enfants défavorisés généralement entre 5 à 18 ans et pour les jeunes adultes de 18 à 35 ans.

Lutter contre la malnutrition et l’insécurité alimentaire (Banque Alimentaire).

La promotion de l’emploi féminin, l’entrepreneuriat des jeunes et l’autonomisation des femmes.

Promouvoir la finance solidaire pour rendre autonome l’entrepreneuriat féminin.

La maison de « l’Attiéké » et la Fondation « Jamila » se solidarisent par la formation ; l’accompagnement et l’insertion socio-professionnelle.

2-Une économie de partage :

Développer c’est échangé et partagé, Chez Fondation Jamila et la maison de l’Attiéké, le facteur commun c’est la conscience collective et le partage du savoir-faire. Ici l’objectif visé est de former et employer à travers une éducation mentale et collective. Beaucoup des formations en entrepreneuriat existent de nos jours sur le territoire Guinéen, mais parmi elles rares accompagnent jusqu’à l’emploi, alors chez le couple « Maison Attiéké/Jamila » vous êtes formés et vous êtes accompagnés vers l’emploi.

3-La promotion d’une économie locale

« Le monde est un livre, ceux qui ne voyagent pas n’en lisent qu’une seule page ». Madame HANN Dienaba KEITA, après un voyage en Côte d’Ivoire constate que le produit « Attiéké » made in ivoire est très consommé en Guinée. Depuis cette date, elle décide de changer la tendance, c’est-à-dire produire localement « l’Attiéké » avec les produits dérivés et réduire l’importation au fil du temps. La formation des entrepreneures dévouées pourra combler ce gap dans les années à venir et avec l’innovation des procédés nous pourrons consommer nos produits locaux et garder nos valeurs culturelles. « L’objectif pour les prochaines années est de tourner vers le local, la crise de blé causée par la guerre Ukrainienne nous à donner une leçon et un coup de fouet rajoute-elle ». Le couple « Fondation Jamila et la maison de l’Attiéké » est entrain de nouer des partenariats avec les producteurs (trices) locaux pour valoriser l’agrobusiness et le commerce équitable.

4- l’entrepreneuriat féminin pour un développement durable

La fondation dispose déjà un espace de formation, cette formation est axée sur l’entrepreneuriat des femmes qui ont ciblé leur spécialisation. Il s’agit de mettre ensemble une communauté d’entrepreneures pour échanger sur les domaines de compétences en vue de tisser des partenariats et des alliances. La fondation Jamila dispose aussi d’une cellule d’évaluation et collecte des données pour l’information et le renforcement des capacités techniques et professionnelles des femmes entrepreneures.

5- L’emploi local

La maison de « l’Attiéké » donne accès aux entrepreneures qui sont formées dans la fondation Jamila d’avoir une franchise sur le territoire national et même international ou bien de vendre leur produit dans l’enseigne.    Un emploi presque garanti qui permet aux entrepreneures de valoriser leur savoir-faire. Une entrepreneure peut vendre soit en gros et détail ses produits avec des frais très réduis.

En fin cette belle initiative doit être encouragée, espérons que beaucoup de femmes Guinéennes suivront ce modèle.  Basé sur l’égalité de chances des milliers des femmes pourront se former et vont créer elles-mêmes dans les années prochaines leur propre emploi.

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