Labé : les contractuels  de la région déclenchent une grève illimitée ce lundi  (S/G)

A l’instar des autres villes du pays, les enseignants contractuels de Labé, ont enclenché ce lundi 27 février, une grève, histoire de pousser les nouvelles autorités à respecter leurs engagements, en les payant les quatre mois de salaire. Rencontré à cet effet, le secrétaire général des enseignants contractuels de la région de Labé nous confie que la grève est partiellement suivie dans plusieurs préfecture de sa juridiction, mais elle a impacté plusieurs écoles selon sa version, mais l’information reste à vérifier. Mamoudou Keita, secrétaire général des enseignants contractuels de la région de Labé, est revenu sur la situation de la grève dans sa région.

« A Tougué certains contractuels de la commune urbaine  ne sont pas en situation de classe. A Koubia la grève est suivie, à Tougué la grève est partiellement suivie dans la commune urbaine. A Labé ville, dans la commune urbaine, elle n’est pas totalement suivie. Dans les établissements secondaires tout le monde a presque suivi la grave, c’est à l’élémentaire où il y’a un peu de problème. Mais je vous dirais que la grève a impacté les cours aujourd’hui » nous confie Mamoudou Keita.

Parlant spécifiquement de la commune urbaine de Labé, notre interlocuteur nous est revenu sur les établissements scolaires visités et le constat trouver sur place.

« J’ai été au collège Maleyah, Hoggo-M’bouro, konkola, et a Tindhel, dans ces écoles-là, les contractuels qui avaient cours dans ces écoles secondaires n’ont pas été. Mais au niveau de l’élémentaire par exemple au niveau de l’école primaire de Daka, on a trouvé un contractuel qui était en classe. Pour lui, il n’était pas en situation de classe, mais pour nous le mot d’ordre est de rester à la maison, il ne faudrait pas que l’intéressé trouvé en classe et dire qu’il fait semblant. L’essentiel c’est de rester à la maison et créer le vide » précise Mamoudou Keita.

A la question de savoir pourquoi dans certains établissements élémentaires certaines contractuelles donnent des cours, Mamoudou Keita, secrétaire général des enseignants contractuels de la région de Labé précise.

« Parce qu’il est très facile peut-être d’intimider les dames, pour qu’elles continuent les cours. Sinon la majeure partie des enseignants et enseignantes ont suivi la grève » ajoute le secrétaire général des enseignants contractuels de la région de Labé.

Pour finir, Mamoudou Keita lance un appel à l’ endroit des autorités du pays en ces termes.

« l’Etat doit prendre ses responsabilités, en nous établissant dans nos droits » conclut Mamoudou Keita.

De Labé, Amadou  Diallo, pour Reviel-Africain.com

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