Le 20 Mars 2023 prochain, les forces vives de Guinée, dont le Front national pour la défense de la constitution est membre, compte renouer avec les manifestations pacifique. Lors de sa dernière sortie médiatique dans l’émission Mirador, Seckou Koundouno n’a pas exclu de mettre en branle les coordinations de l’intérieur du pays pour faire fléchir les nouvelles autorités. A Labé, comment est-ce que la nouvelle a été accueillie par l’antenne régionale, notre rédaction locale a rencontré l’un des responsables du front. A l’entame, le responsable à l’organisation de l’antenne régionale du front national de la défense de la constitution de Labé, a levé l’équivoque sur la communication entre eux et la coordination nationale, avant de nous confie que le FNDC de Labé est prêt a manifesté à tout moment mais avec des conditions.
« L’antenne régionale du FNDC de Labé, est en contact avec le bureau national, on echange, la communication n’a pas été coupée entre nous. Les discussions continuent à l’internet. Nous du côté de Labé, nous sommes toujours déterminés à poursuivre le combat, mais seulement le souci on avait posé une condition », affirme Elhadj Ciré Baldé.
Parlant de ces conditions, le responsable à l’organisation de l’antenne régionale du FNDC de Labé, précise.
« Quand on parle des antennes que ça ne soit pas seulement Labé, si toutefois les autres antennes sont déterminées a être sur le terrain, pourquoi pas Labé, nous sommes déterminés à faire le combat. Pour ce qui est de la manifestation du 20 Mars 2023 les discussions sont en cours, rien n’a été déterminé, mais tout dépendra de la réaction des autres antennes. Si toutefois il y’a d’autres antennes qui sont prêtes pourquoi pas nous du côté de Labé, nous sommes prêts à entrer dans la danse », précise-t-il.
Parlant de l’interdiction des manifestations en Guinée, et de la dissolution du FNDC, Elhadj Ciré Baldé, estime que le CNRD est dans le virtuel.
« La manifestation est un droit. Personne ne peut interdire à un citoyen d’exercer son droit. Donc nous on pense que c’est des communiqués simples. Parfois, le gouvernement se contredit. Des fois ils disent que les manifestations sont interdites, des fois ils disent que ce n’est pas interdit. Ils disent que le FNDC est dissout, mais s’il est question de dialogue ils convient le FNDC, vous voyez la contradiction. C’est une manière de berner l’opinion. Nous nous restons des pacifistes »
De Labé, Amadou Diallo, pour Revil-Africain.Com