Le chef de la junte militaire du CNRD, Colonel Mamadi Doumbouya, ne semble désormais voir la transition qu’avec les lunettes des troubadours-arrivistes qui gravitent autour du pouvoir. Alors nul ne doit être surpris de son attitude déphasée face à notre pays qui sombre chaque jour un peu plus a cause des ratés de sa gouvernance.
En effet, lorsqu’un dirigeant décide de n’écouter que les chanteurs de louanges (ministres, conseillers, affairistes, famille…), il se condamne à un échec certain. Cela d’autant plus qu’un troubadour n’a ni honneur ni fierté pour regretter ou se gêner de quoi que ce soit.
La souffrance des citoyens par le fait de la gouvernance d’un régime, représente un ensemble de pêchés et de malédiction dont aucun responsable ne pourra échapper.
C’est pourquoi ils ne prendront que tardivement conscience du danger dans lequel ils se mettent. C’est un aveuglement qui relève d’une logique de la vie dont les nombreux exemples dans notre histoire lointaine et surtout récente, restent sous nos yeux.
ALIOU BAH, PRÉSIDENT DU MOUVEMENT POLITIQUE MoDeL