GUINÉE : LE SECTEUR TERTIAIRE DOMAINE PRIVILÉGIÉ DE L’ÉTAT

Les transports et les frais de dédouanement grimpent dans nos ports, aéroports, et frontières. Est-elle  une stratégie encourageante ?

  La Guinée  « pays » de l’Afrique de l’Ouest, considéré comme premier producteur et exportateur de bauxite, avec une place remarquable au niveau mondiale  dans les réserves en or, fer et diamant. Un pays  considéré comme Château d’Eau de l’Afrique, avec plus 65% des terres arables et une végétation enviable.

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« Dieu a tout donné aux Guinéens », sauf ce pays n’est doté d’aucune usine de production ou de conservation, ni un secteur maîtrisé pour maintenir l’équilibre Socio-économique de son pays. 

Continuons à augmenter les taxes douanières pour limiter les importations

Encourageons la consommation locale et la culture entrepreneuriale

L’Agriculture pour tous et une politique agricole commune dans les quatre (4) régions naturelles

Zéro taxe pour les petites et moyennes entreprises pendant les quatre (4) premières années d’existence

Plus de subvention dans les entreprises agricoles

« Bien sûr l’exploitation minière, taxes douanières très élevées et l’impôt trop élevé ne sont pas l’unique solution » 

C’est dans la recherche des solutions à certains de nos problèmes au quotidien que nous avons rencontré une jeune entrepreneure qui souhaite garder l’anonymat, son témoignage ne fait pas bonne affaire : « aujourd’hui j’ai contacté mon transitaire pour me livrer la marchandise, mais le constat est très alarmant. Un sac de marchandise que nous avions l’habitude de dédouaner à 200 000 GNF, maintenant ce 300 000 GNF ; celui 300.000 GNF ; celui de 500.000fg est devenu 700.000fg et celui de 700.000fg à 1.000.000fg. 

On ne sait plus pourquoi et comment faire ». 

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Poursuivant notre enquête, un autre problème surgit à nos yeux, certains produits locaux coûtent plus cher que des produits importés. Notre questionnement : comment et pourquoi ?

Avec un dédouanement très élevé un Kilogramme (KG) du riz local coûte plus cher que celui du riz importé. Un (1) KG du riz local coûte 8 000 GNF/KG et le kilogramme du riz importé varie entre 6 000 GNF/KG et 7 000 GNF/KG. La réalité se trouve entre l’offre et la demande, la production du riz local est insuffisante, nous devons produire plus pour satisfaire la demande (Offre ‹ Demande).

Avec une population estimée à 15 000 000 Millions d’habitants et plus de 75 % ont moins de 45 ans, nous devons être capable de satisfaire notre consommation locale.

D’ici 2030, la population Guinéenne est estimée entre 18 et 20 Millions d’habitants (Banque Mondiale), pour espérer une autosuffisance alimentaire, nous devons former chaque année dix milles (10 000) ingénieurs et entrepreneurs qui vont corriger cet écart.

KEITA MARIAMA YOUSSOUF POUR RÉVEIL-AFRICAIN.COM

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