FEMME ET ENTREPRENEURIAT : FATOUMATA DIARAYE DIALLO « AVEC LE COEUR, DONNONS UN AUTRE REGARD»

Venir en aide aux enfants porteurs de handicap et les aider à s’intégrer dans la société sans avoir honte est l’objectif que ce fixe l’ONG Cherif et Fanta enfants en situation de handicap (CHEFANE). Créer depuis Mercredi 22 Mars 2022.  Les fondateurs envisagent de suivre les enfants handicapés de l’école primaire jusqu’à leur entrée dans le monde professionnel. Mais les choses ne sont pas faciles et les fondateurs ont besoins de financement. Notre rédaction a accordé une interview à Madame Diaraye Diallo la présidente de CHEFANE.

Pourquoi l’ONG Cherif et Fanta enfants en situation de handicap (CHEFANE)

Mon père travaillait avec les lépreux et faisait de son mieux pour leurs insertions dans la société. Dès que mon père soignait un malade, il lui trouvait du boulot. Par exemple son chauffeur et son planton était des lépreux. Au fil des années, on a  donc appris à cohabiter avec eux et c’est là que nous avons compris que ce ne sont pas des handicapés.  Ils peuvent faire tous ce que nous pouvons faire. Ils ont juste besoin d’être encouragé et pris en compte par la société.

 Que fait CHEFANE pour atteindre ses objectifs

Pour un début nous avons créé une école pour la petite enfance. Nous accueillons toutes sortes d’enfants, qu’ils soient handicapés ou pas : l’objectif est de les apprendre à vivre ensemble dès le bas âge, qu’ils s’acceptent les uns et les autres. Nous pensons que ce genre d’école pourrait être la solution qui permettra aux   handicapés de vivre sans crainte et sans honte dans notre société

Est-ce que vous avez des difficultés dans ce que vous faites ?

Oui, nous avons des difficultés d’ordre financier. Tout ce que nous faisons, ont le fait avec nos fonds propres.  Nous avons beaucoup de projets mais manquons de moyens. Par exemple sensibiliser les enfants de toute la guinée sur comment vivre avec leurs amis handicapés qui ont les mêmes droits qu’eux, etc. Le gouvernent ne peut pas tous faire à la fois, il faut financer des ONG à la base qui sont mieux imprégnés des réalités

Un cri de cœur

 Il y a de la lenteur avec les partenaires alors que nous travaillons dans l’urgence. Souvent nous abandonnons certains projets par manque de moyens. Nous avons de la volonté mais les moyens nous manquent. Il faut que les guinéens prennent conscience que les ONG ne servent pas à s’enrichir mais à aider pour un besoin bien spécifique, il n’y a que comme cela que les choses pourront marcher.

ASMAOU DIALLO POUR RÉVEIL-AFRICAIN.COM

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