Des Expulsions et arrestations des étrangers en Turquie

Après les élections Turque en Mai 2023, nous assistons à des arrestations des Étrangers dans la ville d’Istanbul et autre province de la Turquie, où beaucoup des jeunes sont appelés à se réfugier dans leur maison par peur d’être interpeller par la police.

La Turquie est un pays qui s’étend de l’Europe de l’Est à l’Asie Mineure. Culturellement, elle est liée aux anciens empires grec, perse, romain, byzantin et ottoman. Istanbul, ville cosmopolite sur le détroit du Bosphore, abrite la célèbre église Sainte-Sophie, avec sa coupole aérienne et ses mosaïques chrétiennes, la gigantesque Mosquée bleue du XVIIe siècle et le palais de Topkapı (env. 1460), ancienne demeure des sultans. Ankara est la capitale de la Turquie moderne.

Sa position géographique rendu le pays très convoité par les Touristes de tous les quatre coins du monde, sans ignorer le nombre important de migrants d’Afrique et réfugiés Syriens que ce pays accueille depuis des années.

   Depuis quelques années, l’économie turque est confrontée à une grave crise. Avec une inflation galopante, qui affecte le train de vie de la population turque et ce phénomène conduit à la naissance du nationalisme et une colère à l’égard du président Recep Tayyip Erdogan.

  Depuis, quelques mois, le renouvellement et l’application des permis de résidence par l’autorité Turque sont refusés aux étrangers Syriens et Africains. Et la seule solution envisagée par la plupart de ceux-ci est la traversée clandestine pour l’Europe.

Dans ce climat de suspicion, rares sont les migrants  rencontrés dans les rues d’Istanbul qui acceptent de parler. Sur le micro D’INFO MIGRANTS, un Syrien se confie sur ces mots  dans son kebab, à l’abri des regards.

« Les expulsions, c’est vraiment effrayant. On ne sait pas s’ils arrêtent seulement les Syriens sans papier, ou aussi ceux en situation régulière, relate-t-il. Moi par exemple, j’ai trois enfants. Deux d’entre eux, ainsi que ma femme, ont acquis la nationalité turque. Mais moi et mon petit dernier, nous n’avons pas la nationalité. Tous les jours, j’ai peur qu’on m’arrête. Car si cela arrive, notre famille sera éclatée. Une partie restera ici en Turquie, l’autre sera en danger en Syrie. »

  Poursuivant notre enquête, quelques jeunes Africains nous confient ceux-ci  «  Ici les policiers sont placés dans la plupart des lieux publics, ils arrêtent même ceux qui ont des permis de de séjour sous prétexte c’est pas à Istanbul tu dois rester mais dans la ville où tu étudies. Pourtant on est en vacances et nous avons besoins pendant ces vacances, de travailler pour subvenir à nos besoin car on a presque pas de support pour ne pas dire rien. Quand il t’arrête si tu as un séjour, il te font disparaître pendant des jours en te Mettant en prison que pour des contrôles, avant de te permettre de passer un appel. Pour ceux qui n’ont pas de séjour, on ignore comment il font d’eux ,mais là, on a plein de camarade dont on a perdu de vue.

Je vous dis à leur là le racisme est très fréquent ici et les Policiers eux même nous le font vivre quand on essaye de résister à l’injustice. Ils  nous disent, carrément qu’ici c’est la Turquie, on a aucun droit ».

  Ces jeunes d’un regard impuissant et désespéré continuent sur ces termes « Nous sommes ici malgré nous, car quand on voit la situation de nos pays d’origine , on trouve qu’il n’y a aucun moyen de s’y retourner. Nous cherchons des moyens de quitter ici », déclare -t-il ce jeune homme.

  Aujourd’hui, la Turquie surtout l’Istanbul connaît un surpeuplement depuis 2015 où ils ont accentué l’accueil des réfugiés Syriens. L’économie Turc a connu une baisse remarquable, il n’y a pas de travail. Du coup les natifs du pays, vivent dans une frustration immense qu’ils reversent sur les étrangers qu’on accuse de responsables de leur situation actuelle.

KEITA MARIAMA YOUSSOUF POUR RÉVEIL-AFRICAIN.COM

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