Comment peut-on espérer la réalisation d’un tel défi dans une transition gérée de façon solitaire et arrogante (PAR ALIOU BAH)?

La lutte contre la corruption et la moralisation de la gestion publique ne peuvent se réaliser dans les discours et les intentions; mais par le bon fonctionnement des institutions et l’exemplarité des dirigeants.

Comment peut-on espérer la réalisation d’un tel défi dans une transition gérée de façon solitaire et arrogante ? En l’absence de contre pouvoirs institutionnels et politiques, il faut être utopiste pour compter sur la bonne foi d’un groupe d’arrivistes.

En fait, un gestionnaire public doit être soumis à trois types de contraintes : la loi, la morale et le regard citoyen. De ces trois, que ce qui existe vraiment de nos jours dans l’administration publique ?

Les révélations sur les scandales de corruption, de détournement de deniers publics, de contre-performances et crimes des dirigeants, pourraient être les véritables raisons du brouillage des ondes, de la restriction des réseaux sociaux et du harcèlement des leaders d’opinion. 

Tout porte à croire que c’est cela que la junte du CNRD appellerait “des raisons de sécurité nationale”. Un moyen de protéger des intérêts malsains contre les regards critiques. 

Une façon de dire : Baisser les rideaux, éteignez les caméras, bouchez vos oreilles, bandez vos yeux, bloquez vos cerveaux pour ne rien voir et comprendre du braquage national en cours.

Triste “refondation” !

ALIOU BAH, PRÉSIDENT DU MOUVEMENT POLITIQUE MODEL

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