AMADOU BAH VEUT RÉUNIR TOUS LES GUINÉENS DANS UN PROJET COLLECTIF

L’objectif est de réunir dans ce projet tout le monde : Mon idée est la suivante : éclairer, influencer et vulgariser sur la scène nationale et internationale le concept du Bien Commun qui est notre pays la République de Guinée.

Selon le rapport d’une enquête publiée en 2021 par l’Institut National de la Statistique (INS) en GUINÉE, le taux de pauvreté a chuté dans les ménages de 55,2% à 43,7% entre 2012 et 2019.

Cette réduction de la pauvreté s’explique notamment, selon l’INS, par les performances économiques obtenues dans le pays par les Autorités.

Et pourtant en matière de développement humain, de démocratisation et de partage des richesses, « ce château d’eau, cette mine précieuse » de l’Afrique de l’ouest n’a pas encore su retrouver les voies du partage et du dialogue institutionnel.

Pourtant, la Guinée a été l’un des premiers pays de l’Afrique française, subsaharienne à prendre son indépendance de la France le 2 octobre 1958.

Au passage, cette indépendance a été obtenue en grande partie à la suite d’une longue lutte dont l’avant-garde comptait de nombreuses femmes.

Le pays demeure en proie à des tensions sociales grèves récurrentes, en particulier dans le secteur de l’éducation, et débordements de violence.

À présent, en Guinée, il faut très concrètement un retour à l’exercice démocratique du pouvoir et donc un engagement que je nomme « A.B.C. » Agir pour le Bien Commun, de toutes ses élites, sur place et dans la « diaspora mondiale ».

CONSTRUIRE : ensemble un nouveau paradigme, construire un programme de gouvernance budgétisé et chiffrer sur tous les plans.

Réduire la corruption et les violences urbaines.

Se tenir loin ou plus exactement tenir tête aux entreprises multinationales ou aux États mafieux, qui ne sont rien d’autre que de nouvelles formes de colonisation.

La Guinée est riche de son sol, de son sous-sol, de ses traditions.

Le travail de sa population, la richesse du territoire ont un juste prix, ils doivent être payés !

Ainsi, le moment venu, pourra être prélevé sur chacun la richesse nécessaire à tous, pour la santé, l’école, le développement social et économique.

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Ces élites doivent aussi s’engager sur le chemin de la réparation, rétablir la confiance entre la population et ses représentants.

Elles doivent distinguer l’État et le pouvoir, la gouvernance, des gouvernants.

Elles peuvent reconstituer le cadre de travail et les ressources nécessaires à l’État pour réguler le développement : impôt, prêts, TVA, mobilisation des plus riches.

Tout cela est réalisable et réaliste.

Ça ne peut pas s’éterniser plus longtemps ou dans l’attente qu’une génération de nouveaux dirigeants émerge, alors qu’elle est déjà là.

Tous doivent reconnaître plus simple de passer par-dessus la montagne, sans se départir du chemin ardu de « l’ABC ».

Prendre ce chemin sans a priori et commencer l’ascension, est le devoir de tous. 

Le travail de redressement des institutions et de l’économie sera celui d’une équipe, diverse et soudée, respectueuse de chacun.

Ce n’est pas si compliqué si on accepte la règle du (CA)2 : comprendre/Adhérer / Contribuer/Agir.

Le temps passe, mais aussi, le temps presse !

« La maladie ne se guérit point en prononçant le nom du médicament, mais en prenant le médicament». Thomas SANKARA juin 1983

AMADOU BAH, ANALYSTE SOCIO-POLITIQUE ET DIPLÔMÉ À L’INSTITUT DES ÉTUDES POLITIQUES À GRENOBLE

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