4e édition du Forum de l’Etudiant Guinéen :  « c’est un succès », dit « FATOUMATA LABHO BALDÉ »

Les rideaux sont tombés ce vendredi 8 Décembre 2023 sur la 4e édition du Forum de l’Etudiant Guinéen (FEG)  au palais du peuple. Cette édition s’est tenue sous le thème central :  Études supérieures et pratiques professionnelles : le défis des compétences et de l’employabilité. Une rencontre d’échange qui a réuni durant 3 jours,  plusieurs acteurs issus de la communauté scientifique, des autorités politiques, du monde des entreprises au sein des panels pour trouver des pistes de solution pour l’amélioration du système éducatif. Le Forum de l’Etudiant c’est 15 ateliers, 9 masterclass, 12 conférences, des expositions avec la participation de plus de 50.000 étudiants. Cette initiative du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation conduite par la ministre Dre Diaka Sidibé, après plus de 3 ans d’interruption, constitue un tournant décisif dans le cadre de l’amélioration du système d’apprentissage de l’étudiant guinéen. 

 Dans un entretien exclusif accordé à reveil-africain.com,  Fatoumata Labho BALDÉ, Inspectrice générale adjointe du ministère de l’enseignement supérieur de la recherche scientifique et de l’Innovation dresse le bilan de cette 4e édition du Forum de l’Etudiant Guinéen.

On vient de clôturer avec apothéose la 4e édition du FEG après 3 jours d’intenses travaux.  Que peut-on retenir de cette édition ? 

ça faisait 4 ans qu’il n’y avait pas eu le Forum de l’Étudiant Guinéen dont c’était vraiment une aubaine, et, pour les autorités du département et pour les étudiants d’essayer d’établir ce cadre d’échange entre étudiants et secteur professionnel, institution d’enseignement supérieur, de la recherche scientifique, partenaires technique et financiers. Le bilan est hautement positif parce que les étudiants le perçoivent avec beaucoup d’engouement vous l’avez senti, pendant ces trois jours d’intenses activités, nous sommes sortis très riche, les étudiants également. C’est vraiment un succès. 

Parlez nous des différents panels et thématique qui ont été abordés lors de cette 4e édition du FEG ? 

Il faut dire d’abord que le thème central portait sur l’étude supérieur et pratiques professionnelles : le defis des compétences et de l’employabilité. Le panel 1 a été animé par des personnes hautement qualifiées entre autres, le ministre Alpha Bacar Barry, le ministre du Travail et de la fonction publique Julien Yombouno, Monsieur Timbo Barry, le président de l’association des jeunes guinéen résident en France, Madame Diana Kouyaté directrice de l’APIP… Les personnalités sont restées très variées . Il y a eu également la participation d’un des étudiant aussi pour pouvoir inclure aussi la perception de chaque étudiant par rapport à sa position occupée pour qu’il puisse ressortir les préoccupations de ses collègues dans ce milieu universitaire. 

Après ça il y a eu le panel 2 qui portait sur la réforme des programmes, co-construction des curricula pour une meilleure employabilité des étudiants; le panel 3 portait sur l’inclusivité et l’égalité des chances à l’enseignement supérieur et le panel 4 portait sur la recherche scientifique et l’innovation qui est au coeur du developpement socio economique. Et le panel 5 lui a porté sur l’entrepreneuriat et le développement des compétences sur les métiers du futur. 

Plusieurs doléances ont été faites par les étudiants guinéens dans le cadre de l’amélioration de leurs conditions d’apprentissage. Comment le département a accueilli celles-ci ? et quelles réponses compte-t-il apporter à ces doléances ? 

Il faut signaler d’ores et déjà que plusieurs réformes sont enclenchées depuis la venue de Dre. DIAKA SIDIBÉ au sein de ce département. Elle porte les préoccupations des étudiants au cœur des différentes activités. Déjà l’engouement qui a été créé durant ces trois jours, elle le porte à bras le corps. 

A quoi peut-on s’attendre aux prochaines éditions ? 

On va faire une mise au point pour tirer les leçons dès le lundi. On va essayer de s’améliorer davantage parce que toute œuvre humaine n’est pas parfaite. Il faut signaler de passage que les étudiants de l’ISAU ont fait un travail formidable, c’est à encourager. 

Merci. 

INTERVIEW RÉALISÉE PAR N’FAM SIBY

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