Foulamadina fait partie de la Commune urbaine de RATOMA ici citoyens et résidents se plaignent contre la cherté de la vie. Pour trouver une dépense journalière certains citoyens font presque 18h de travail. Une situation très difficile à vivre au quotidien. Pour de nombreuses familles le problème de logement et la scolarité de ses enfants s’ajoutent. Votre journal Reveil-Africain.com est allé à la rencontre de deux citoyens dans le quartier de Foulamadina.
D’après Alseny Diallo un commerçant propriétaire d’une boutique à foulamadina : « actuellement tous les prix ont grimpé, nous achetons un sac de riz bengaladesh ciao à 300 000 GNF en gros et nous le revendons à 310 000 GNF, un bidon d’huile d’arachide est vendu à 290 000 GNF, tandis-qu’un bidon d’huile rouge est vendu à 250 000 GNF. Cette situation est devenue récurrente d’années en années et nous citoyens (X), nous n’avons aucune solution et moi personnellement je pense à une seule solution c’est colonel Mamady Doumbouya.
C’est le même cas pour fatoumata Binta DIALLO, une habitante ce quartier, moi quand mon mon mari me donne la dépense pour aller au marché, une fois arrivée je trouve que les prix déjà ont augmenté et ce de jour en jour surtout nos produits locaux. Aujourd’hui un poisson est vendu à 16 000 GNF, imaginez une famille de quatre (4) personnes avec les moyens très limités. Bientôt la rentrée scolaire où les écoles publiques font rares, nous demandons avec pied nous allons danser. Vendeurs et acheteurs se plaignent, quelle solution pourrait-on proposer ? Augmenter la quantité d’importations avec la diminution des tarifs douaniers, Investir dans la production locale, créer une société importatrice qui pourra s’implanter dans tout le pays avec le même prix. Créer cette société (X) avec l’ouverture d’une concurrence sera une solution adéquate. À titre d’exemple dans notre pays, nous pouvons citer « Orange Guinée et ses concurrents ».
ELHADJ SADOU BARRY ET MAMADOU BOBO DIALLO POUR REVEIL-AFRICAIN.COM