Prière en langue maternelle : voici ce que l’islam dit à propos 

L’affaire imam Nanfo Ismaël Diaby refait surface avec les récentes déclarations du ministre de la Justice en visite dans le Nabaya qui a laissé comprendre que ce dernier peut même prier en « chinois » au nom de la laïcité. Une sortie médiatique très mal accueillie chez l’imam de la mosquée  de Nongo Elhadj Mansour Fadiga. 

Joint par notre rédaction ce mercredi 1 février 2023 sur cette actualité, le sage a estimé que « le ministre n’est pas très bien informé sur l’affaire Nanfo ». De poursuivre en expliquant l’arrêt  rendu par la cour suprême dans cette affaire depuis plusieurs mois « la cour suprême a déjà tranché parce que Nanfo dit qu’il n’est pas musulman. La cour suprême a dit ainsi Nanfo n’a pas droit de prendre les actes de l’islam pour prier. Il n’a qu’à créer ses actes à lui », a expliqué l’imam. 

Elhadj Mansour Fadiga a indiqué par la suite ce que Dieu a dit en matière de prière. « Dieu nous a dit qu’en priant de lire le coran et le coran là n’est pas traduisible. Si tu le fais dans une autre langue ce n’est plus le coran. En priant c’est de le lire forcément en arabe », a-t-il fait savoir. 

Par ailleurs, selon l’imam toujours « les invocations et autres on peut les faire dans toutes les langues que l’on veut. Mais dès que tu es devant Dieu pour la prière, c’est le coran en arabe que l’on doit lire », indique-t-il. 

Pour lui, le ministre de la Justice Alphonse Charles Wright «  ne connaît pas ça. Ça, ce n’est pas une affaire de liberté », conclut-il. 

N’Fam SIBY Pour Réveil-Africain.Com

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