Dans la nuit du Dimanche au petit matin du Lundi 18 Décembre 2023, un incendie de source inconnue s’est déclanché au grand dépôt de CONAKRY. Plusieurs guinéens compatissent. C’est le cas du président du collectif des l’ONG défenseur de droit de l’homme à N’Zérékoré.
« C’est vraiment avec une grande tristesse, une grande consternation que nous avons appris cette mauvaise nouvelle c’est-à-dire un incendie dont la source n’est pas connue au dépotoir central du carburant à Conakry. Ce feu a créé un déferlement d’explosion inattendu qui a impacté beaucoup de guinéens, beaucoup d’entreprises et il y a même eu des pertes en vies humaines et assez de blessés. Nous profitons l’occasion de présenter nos condoléances les plus attristés aux personnes qui ont été victimes de cet incendie. Et adressé mes sincères encouragements aux personnes qui sont blessées et encore remercié le gouvernement pour des nombreux efforts dans l’accompagnement des victimes mais aussi davantage exhorté au gouvernement à faire de son mieux afin que la justice soit rendue. C’est-à-dire afin que les réelles causes de cet incendie dans ce lieu si sensible soient connues», a souhaité EMANUEL FASSOU SAGNO président du collectif des l’ONG défenseur de droit de l’homme à N’Zérékoré.
Pour monsieur Sagno, cette crise aura des conséquences néfastes sur la population guinéenne.
« vous savez la consommation du carburant notamment essence est tellement importante pour nous c’est un indicateur économique. Si nous manquons du carburant, l’impacte sera direct sur nos économies. Et cette crise affecte le panier ménagère des guinéens », a-t-il expliqué.
Concernant les mesures prises par le gouvernement dans les heures qui ont suivi cette incendie, Emanuel Fassou Sagno livre son analyse.
« Si c’est une mesure afin que la population soit en sécurité, nous l’approuvons. Mais nous sommes entrain de constater que cette mesure fait plus de mal que du bien. Parce que il faut voir aujourd’hui à combien se discute le prix de transport, le prix d’un litre d’essence et avec une conséquence du mouvement de la population et jusqu’à même la fermeture des classes Parce que s’il n y a pas des moyens de déplacement comment les enfants vont aller ou quitter leur école?
Nous ignorons pour le moment l’arrêt des cours à l’intérieur du pays. Je crois qu’on pouvait souscrire cette mesure sur le grand Conakry et que les préfectures de l’intérieur puissent vaguer librement à leurs activités, cela pourrait donner moins de panique, je crois que cela a créé d’autres victimes dans les préfectures, actuellement la ville de N’Zérékoré est paralysée depuis l’annonce de la fermeture des stations de service sur toute l’étendue du territoire national.
Depuis N’Zérékoré, Souleymane Naturel Condé pour reveil-africain.com/224622127976