N’ZÉRÉKORÉ : 15 dossiers des Mineurs traités en espace de 6 mois

Le mois de juin consacré aux enfants du monde entier, 15 dossiers sur les enfants mineurs ont été traités à la justice des enfants au tribunal de première instance de N’Zérékoré. 

 Le juge des enfants au TPI de N’Zérékoré Zogo Soua Goumou a fait comprendre que la plupart de ces dossiers sont sur deux infraction a savoir : le vol et le viol.

«Nous sommes au milieu de l’année, nous avons eu a traiter 15 dossiers des mineurs avec de diverses infractions. Le tout dernier dossier concernant les mineurs que nous sommes là dessus, c’est un dossier d’un élève qui a été pris en flagrant délit de fraude aux examens, c’est-à-dire au BEPC et il a été déféré hier.

Ensuite, il y a beaucoup de dossiers qui font trait aux viols et aux vols. Parce que c’est les deux infractions majeurs que les enfants commettent quotidiennement c’est-à-dire, le vol ou le viol. Le viol, soit c’est une fille mineure qui es victime ou c’est un enfant mineur qui est aussi auteur du viol. Donc, c’est dans les deux sens. En ce mois de juin nous avons reçu trois cas de viols sur mineures accompagnés de grosses dont la plus petite est âgée de 12 ans. Ces dossiers sont encore devant notre tribunal.»

Parlant des difficultés rencontrées dans l’exercice de leur fonction, monsieur le juge goumou explique en ces termes

«les désistement font partie de nos difficultés. Les parents de la fille victime font toujours objet de pression sociale. Donc, les gens ont tendance à régler les cas de viols de façon amiable. Ce qui pose parfois des parents victimes a désister de leur action. Mais comme le dit le code du procédure pénale le désistement de la partie civile ne met pas fin à la procédure. En suite, notre pays a adopté en 2020 le code de l’enfant. Et, ce code est très protecteur. Il protège l’enfant. Et le code ne permet pas a ce qu’un enfant qui a commis une infraction ne part pas en prison directement. Donc le code de l’enfant a prévu, des conditions soit on confie l’enfant mineur à ses parents en attendant que la procédure continue son travail, ou on confie à un centre d’accueil, ce qui nous manque énormément à N’Zérékoré. Pour le moment nous n’avons que deux et qui ne sont pas aussi tellement fonctionnels», a expliqué le juge Zogo Soua Goumou.

Pour corriger ces difficultés et ces manquements, le juge des enfants au TPI de N’Zérékoré compte sur l’acte des autorités et des personnes de bonnes volontés.

«Mon appel va à tous les niveaux, que ça soit le gouvernement ou les personnes de bonnes volontés de nous doter en centre d’accueil».

De N’ZÉRÉKORÉ, Sory CONDÉ pour Reveil-Africain.com

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