Sur le micro de RFI on apprend que ,ce mardi, en faisant allusion à une courte video qui à fait le buzz sur les réseaux sociaux comme preuve. Le premier ministre, chef du gouvernement, Ali Mahaman Lamine Zeine affirme lors de sa rencontre avec les forces vives du Niger, en compagnie des ministres de la junte du CNSP , que la France a déjá commencée à déstabiliser le Niger.
Sur cette video on voit l’extrait de l’intervention télévisée d’un certain Vincent Crouzet sur la chaîne française LCI. Un écrivain auteur de plusieurs romans d’espionnage et qui a effectivement travaillé avec les services de renseignements extérieurs français par le passé.
A cette rencontre, le ministre de l’Intérieur, le général de brigade Mohamed Toumba appuit l’optique du premier ministre en affirmant que ces troupes françaises pouvaient être complices des groupes armés terroristes , vis a vus de « l’armement neuf » utilisé par les groupes armés. Un équipement que « les ennemis français ont pu leur acquérir »,
Selon lui le nombre de militaires français sur le territoire n’est pas de 1 500, comme indiqué officiellement, mais plus le double, « plus de 3 000, voire 3 500 » et dont l’objectif est de « faire en sorte que les Nigériens s’entre-déchirent en créant la chienlit, la zizanie et l’émoi ». Il a aussi assuré qu’avec le départ des soldats français, le territoire « sera libéré des jihadistes en six mois».
Suite à la mort d’au moins 60 militaires nigériens, tués lors des attaques au nord des régions Tillaberi et de Tahoua ce lundi, l’autorité Nigerienne reste méfiante à l’egard de la France et exige leur depart immediate. Le ministre de l’Intérieur nigérien a souligné que la France « n’est pas dans une logique de quitter le Niger ». Il exige le départ des troupes françaises, mais pas en direction du Bénin, allié de la France et qui entretient des rapports tendus avec la junte.
Lors des interview le général Tiani déclare
« Nous sommes dans les préparatifs en vue de leur départ . Désormais, selon le président de la transition, c’est le peuple du Niger qui va dicter les relations futures avec la France ».
« L’ambassadeur français est parti il y a quelques jours. Les soldats français suivront bientôt sa trace. Plaise à Dieu, ils vont quitter le Niger. Les ressources du Niger appartiennent au peuple. Il y a des amis prêts à nous aider dans une politique gagnant-gagnant, dans le respect mutuel. La reprise de notre coopération avec la France dépend du peuple souverain. La colonisation est terminée. »
Il estime que les militaires français non pas respectés leur engagement « Non seulement ils n’ont pas chassé les terroristes, explique-t-il, mais les terroristes sont de plus en plus nombreux ».
Selon le général Tiani , ce sont ces menaces qui ont conduit au coup d’État il y a deux mois. « Le pays risquait (…) de disparaître, nous avons décidé de prendre des mesures puisque les gens (au pouvoir) n’écoutaient pas leurs conseillers militaires »« la dilapidation des deniers publics » par les dirigeants sous la présidence de Mohamed Bazoum.
Interrogé sur la suite de la transition annoncée pour durer trois ans maximum, le général Tiani assure : « Nous n’avons pas le droit de passer cinq années au pouvoir, il faut être élu pour cela ».
Du côté de la France, l’état-major des armées à Paris s’abstient à s’y pronnoncer en face des accusations portées sur elle, Et Les autorités françaises pensent juste sur le départ de leurs soldats au Niger d’ici à la fin de l’année, conformément aux déclarations du président Emmanuel Macron le 24 septembre.
Le Niger parviendra t-il à trouver des partenaires économiques fiable pour un contrat de development gagnant-gagnant à long terme ?
DIALLO MAMADOU LAMINE POUR RÉVEIL-AFRICAIN.COM