Ces derniers temps le constat révèle que les produits de la cueillette essentielle nourriture de chimpanzés se font rares à Labé. Une situation qui irrite la colère de l’inspecteur régional de l’environnement par intérim, qu’il a dénoncé avec la dernière énergie. Pour Mamadou Kobera Diallo, les humains sont derrières cette réalité, explique-t-il.
« La poussée démographique à fait que, la population augmente du jour au jour. Et la nourriture de cette population devient aussi rare, c’est qui fait qu’il y’a eu dégradation du couvert végétale, ces populations s’orientent maintenant vers le commerce des fruits des espèces forestières, que nous appelons produit forestier non lignés. Qui sont en brousse normalement pour la survit des animaux » rappelle Mamadou Kobera Diallo.
A la question de savoir quels sont ces aliments, notre interlocuteur répond en ces termes.
« Vous avez le shabbat, le deutérium sénégalais six, le dialium guinéen six, le parinari excelça, qui est aussi exploité pour un objectif commercial, mais pas a l’échèle des trois premiers produits que j’ai cité. Il y’a aussi le néré. Alors les conséquences et que les animaux qui vivaient de ces produits des primates principalement sont obligés de chercher à manger dans les concessions, d’oranger, de manguier ect… » Renchérit M. Diallo
Ce manque de nourriture de ces primates n’est pas sans conséquence. Ces derniers temps, les attaques des chimpanzés sont devenues requérantes dans la région de Labé.
« il y’a le cas de Lafou dans la préfecture de Lélouma ( 29 janvier 2023 ndlr ) dans la même semaine il y’a eu une autre attaque à Dionfo dans la préfecture de Labé, bien avant celui de Lafou. Pour les deux cas, les rapports prouvent que les chimpanzés ne sont pas nouveaux dans la zone, ils sont nés là-bas et grandi là-bas. En plus depuis la création du village, il n’y a pas eu de confrontation. Pourquoi c’est maintenant ? et pourquoi c’est seulement les enfants qui sont attaqués? C’est parce que c’est sont ces enfants qui les provoquent, généralement ils ripostent. On a été saisie nous avons le rapport de constat, comme on a pas les moins d’aller plus loin, nous avons informé notre ministère. Il y’a la lutte pour la survie. Si les chimpanzés doivent vivre il doivent manger et dés qu’ils ont faim, il sont s’énervent avant de trouver à manger », estime Mamadou Kobera Diallo.
De Labé, Amadou Diallo, pour Réveil-Africain.com