Après l’élimination de 199 jeunes sortants des universités selon les recalés. On apprend ce lundi 05 juin 2023, que 199 autres pourtant en formation depuis plus d’un mois ont été renvoyés du centre d’infanterie de Tata1, ici dans la commune urbaine de LABÉ. Selon ce membre du 1er groupe, 2ème session, 8ème compagnie, centre d’instruction d’infanterie LABÉ, l’argument avancé par les autorités militaires est qu’ils sont tous porteurs de maladies. Des propos qu’il rejettent avec la dernière énergie.
» Ils (les autorités militaires, ndlr) nous avaient déjà prévenu un jour, qu’il y’a 150 personnes qui doivent venir mais sans donner de date, mais qu’elles étaient déjà préparées pour venir. Maintenant aujourd’hui ils ont fait la liste, on avait déjà fait les tests, ils ont dit qu’il y’a un contrôle aujourd’hui, lorsqu’on a fait le contrôle, ils ont dit que nous les 199 personnes recrutées, nous sommes malades, et pourtant nous ne sommes pas malades. Personne n’a dit quelle maladie nous avons. Ils nous ont chassé comme des chiens. On était avec les militaires, on s’apprêtait à manger, on est sortir du centre sans manger, on est au nombre de 199 personnes. Nous avons fait 1 mois et 1 jour au centre. Nous comprenons qu’ils veulent nous remplacer par les recommandés de Saidouba Koulibaly « , accuse Fantamory Condé.
De LABÉ, Amadou Diallo pour Reveil-Africain.com