Dans une courte conversation dans laquelle on identifie la voix de l’ancien président de la République Alpha Condé avec de l’autre côté au bout de la ligne la fille de l’ex première Dame Djénè Condé, la nommée Gnalen Kaba. Cette chaude conversation tournait autour de la question du rapatriement de la dépouille mortelle de Djénè Condé.
Alpha Condé qui tient mordicus à ce que la dépouille de sa femme transit par la Turquie où il se trouve, l’ex chef de l’Etat ne cautionne pas le fait que la France interfère dans cette situation.
Voici le bout de la discussion diffusée sur les réseaux sociaux :
Alpha Condé : Mais Gnalen, nous ne sommes pas des Français. Nous sommes Guinéens, musulmans et nous sommes mandingues. Tout le monde a dit en Guinée que le corps c’est le mari. Et hier quand on s’est quittés, j’ai demandé à tous mes militants d’aller à la cérémonie pour qu’on lui rende hommages et tu m’as dit qu’après ça, tu vas me donner les papiers. Et si vous faites ça, ça va être un grand scandale et ton nom va être gâté. Tout le monde va être au courant que l’Elysée est intervenu. Et qu’est-ce que l’Elysée a avoir dans les affaires guinéennes. La Guinée qui a dit non à la France, Partout aujourd’hui on est entrain de chasser la France et la Guinée qui a dit non l’Elysée va se mettre dans l’envoi du corps
Gnalen : c’est mal me connaître l’Elysée ne se mêle de rien du tout
Alpha Condé : Je suis désolé mais l’Elysée a téléphoné aux affaires étrangères…Gnalen tu as dit aux gens de Conakry que tu vas me rendre le corps demain
Gnalen : A quels gens de Conakry j’ai dit ça ?
Alpha Condé : Mais tu as dit ça à Dabo, tu as dit ça aux gens de Madina.
Gnalen : Je n’ai même pas parlé aux gens de Madina. Ce n’est pas vrai. La seule personne avec qui j’ai discuté c’est son avocat. Dabo lui je ne m’adresse pas à lui on a rien à se dire. J’ai parlé avec Bantama Sow.
Gnalen : Moi j’ai une question ? Est-ce que tu aimes ? Est ce que tu as aimé ma maman ?
Alpha Condé : ça ne te concerne pas s’il te plait. On n’en est pas à discuter. Je n’ai pas à me justifier devant toi. C’est ta maman que j’ai épousée ce n’est pas toi que j’ai épousé. Donc je n’ai pas à répondre à cette question.
Gnalen : Dans cette manière de parler on ne peut pas s’entendre alors.
N’fam SIBY Pour Reveil-Africain.Com