Faire savoir l’histoire africaine, la vraie, à la nouvelle génération, c’est l’objectif d’une rencontre qui s’est tenue ce vendredi 24 novembre 2023 à l’université Sherbrooke Internationale sise à Lambandji dans la commune de Ratoma. Ce rendez-vous d’échange sur l’histoire de l’Afrique animé par Dr Divaika Kiemba Dina, président du Centre Euro-Africa. La rencontre a connu la participation massive des étudiants et cadres de ladite université.
Mis à part le que le continent africain soit le berceau de l’humanité, il a aussi par le fait de l’histoire participer au développement d’autres.
Cette histoire, plusieurs jeunes africains l’ignorent encore. C’est pour donc participer au réveil de consciences que l’université Sherbrooke Internationale sise à Lambandji dans la commune de Ratoma a invité Divaika Kiemba Dina, président du Centre Euro-Africa. « C’est un immense plaisir pour la Fondation Afrique Émergente de recevoir le président du Centre Euro-Africa. Par rapport au thème du jour sur l’histoire de l’Afrique je pense que ça correspond à notre vocation. Éduquer la nouvelle génération, ça commence d’abord par une réconciliation du peuple africain avec son histoire », a soutenu Moussa Bérété, Président de la Fondation Afrique Émergente, fondateur de l’Université Sherbrooke Internationale et Président du Mouvement Politique Progressiste.
Cette rencontre de donner et de recevoir constitue un début de collaboration entre Euro-africa et Afrique Émergente pour qu’ « ensemble dans une synergie d’action nous puissions influencer positivement, le mieux de nos capacités pour jouer notre partition dans cette noble mission de la restauration de la conscience historique de l’Afrique et la construction d’une Afrique qui dans l’écosystème mondiale sera respectée », indique M. Bérété avant de se réjouir et de saluer la pertinence des informations mises à la disposition des étudiants. « Les informations partagées par le président de Euro-africa nous éclairent sur notre passé mais nous prédispose également à mieux réfléchir quant à l’avenir que nous voulons donner à notre continent », se réjouit-il.
Depuis plusieurs décennies l’histoire de l’Afrique enseignée aux africains est déformée. Cette situation résulte du fait que ce sont les occidentaux qui écrivent l’histoire des africains à leur place.
S’inscrivant dans la dynamique de rectification de cette anomalie, Divaika Kiemba Dina, président du Centre Euro-Africa indique qu’il est nécessaire de reconnaître que l’africain a beaucoup pour les autres. « Il faut savoir que l’homme noir a contribué à l’humanité en particulier l’Europe dans tous les domaines. On ne peut pas oublier la science, la médecine… Ils ont fait beaucoup de choses. Il faut encourager les jeunes », martèle-t-il tout en invitant la nouvelle génération de jeunes africains à s’approprier de la vraie histoire du continent africain.
Ce message semble trouver déjà un écho favorable chez les jeunes étudiants et étudiantes présents à cette rencontre.
« J’ai beaucoup appris. L’Afrique est tellement ignorée que nous les africains nous prenons l’histoire que les européens nous racontent. En réalité nous les africains nous avons beaucoup contribué au développement de l’Europe. J’invite tous les jeunes africains à se renseigner sur la vraie histoire de l’Afrique. Il n’y a de meilleure vie qu’en Afrique », a confié une étudiante.
Abondant dans le même sens, cet autre étudiant qui était jusqu’ici convaincu des écrits des occidentaux sur le continent, semble déterminer à défendre et redorer désormais l’image du continent de ses ancêtres partout où le débat sera posé.
« L’Afrique a une histoire en tant que berceau de l’humanité. Personne ne peut me convaincre que l’Afrique n’est pas entrée dans l’histoire, c’est archi-faux. Il faut que nous nous intéressons à l’histoire de l’Afrique, que nous lisions beaucoup », dit-il.
Depuis un certain temps, le réveil de conscients sonne comme une pendule à l’heure chez dans plusieurs pays africains. Comme pour dire que l’Afrique reste et demeure le berceau de l’humanité et des civilisations.
Il est temps de prendre en compte les ambitions et vocations d’une nouvelle génération africaine qui n’a plus le complexe de s’affirmer partout dans le monde.
N’FAM SIBY POUR RÉVEIL-AFRICAIN.COM