Fermeture des stations d’essence à Kindia : certains citoyens optent pour le piéton pour aller au travail

La fermeture des stations de service instruite par le gouvernement suite à l’incendie de dépôt des carburants de la Société Guineénne  de Pétrole a fait 24 morts, 241 blessés, des dégâts matériels incalculables et des disparus selon notre information. Mais cette nouvelle décision a paralysé toutes les activités économiques du pays. C’est le cas des certains citoyens de la Préfecture de Kindia qui ont opté à marcher pour rallier leur lieu de travail ou mener une quelconque activité a appris Réveil-Africain. Com à travers son correspondant préfectoral basé à Kindia. 

Ousmane Affane Camara, habitant de Kindia explique les raisons de marcher suite à une crise d’essence « j’ai une moto à la maison. Durant ces 5 jours, je n’ai pas eu  de l’essence. Les stations de services sont fermées. Au marché noir on revend un litre entre 30.000 à 40.000 GNF . Les conducteurs de taxi moto ont triplé le prix habituel du transport urbain . Vu cette situation, j’ai préféré marcher pour rejoindre mon lieu de travail » a expliqué Ousmane Camara. 

Pour Aboubacar Sylla, domicilié à kolia cette marche se justifie par la cherté des prix d’essence au noir et l’augmentation des prix de transport de taxi moto « je marche parce qu’il n’y a pas d’essence. Le prix d’un litre est très cher. J’ai une moto mais je ne peux pas acheter un litre à 40.000 GNF Je suis un apprenant et je n’ai pas les moyens pour payer un taxi  moto qui est très cher en ville » a dit Aboubacar Sylla. 

Pour sa part Souleymane Diallo maçon domicilié à Sambaya a expliqué les problèmes liés au manque d’essence « Si vous voyez que nous marchons actuellement c’est parce que le problème de l’essence est devenu une chose très sérieuse. J’ai une moto mais je ne pas d’essence. J’ai eu un décès. J’ai quitté Sambaya pour aller à Condetta. Je suis obligé de faire la marche. Je ne peux   prendre ni ma moto ni taxi moto. Je demande au gouvernement de faire face à cette situation afin que la population sorte de cette crise », a-t-il lancé .

Même son de cloche pour Maïmouna Camara, une élève domiciliée à Cacia «  je vais à la révision à pied. Les frais de transport coûtent chers. Les taxis motos nous demandent de payer 20.000f aller comme retour. C’est raison pour laquelle, je préfère marcher chaque jour pour partir à l’école. Je suis une candidate cette année. Il faut que le gouvernement prenne en charge les élèves cette année » a  déclaré l’élève Maïmouna Camara.

De Kindia, Daouda Sogolon Bangoura pour Réveil Africain. Com. 

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