FEMME ET ENTREPRENEURIAT: OUSAINATOU BAH VEUT OUVRIR SA PROPRE MICRO-ASSURANCE ISLAMIQUE

FEMME ET ENTREPRENEURIAT: OUSAINATOU BAH VEUT OUVRIR SA PROPRE MICRO-ASSURANCE ISLAMIQUE

Inscrite en Master Finance Islamique et Audit (F.I.AG) à l à l’Université Al-Eamar de Guinée, Ousainatou compte créer sa propre micro-assurance islamique. Notre rédaction l’a rencontré récemment. Et nous lui avons posé quelques questions.

Présentez-vous à nos lecteurs Ousainatou Bah ?

J’ai fait mes études primaires et secondaires en Gambie. Je suis rentrée en République de Guinée après l’obtention du baccalauréat. Ici j’ai opté pour l’université Mercure internationale où j’ai fait « administration des affaires » pendant 3 ans. Après l’obtention de ma licence, j’ai eu la chance de faire un premier stage dans un cabinet de comptabilité pendant une année. J’ai tout de même décidé de retourner sur les bancs pour faire un master.

Est-il difficile de retourner sur les bancs quand on se lance dans le monde professionnel même s’il s’agit juste d’un stage fut-il rémunéré ?

Oui, mais mon rêve c’était d’acquérir assez d’expériences pour être plus compétitive sur le marché. J’ai donc décidé depuis 2021 de faire un master en finance islamique et audit à l’Université de Al-Eamar de Guinée. 

Justement pourquoi ce choix ?

La finance islamique est la finance qui tient compte de la loi islamique. Cette option est conforme à mon style de vie car comme vous l’avez surement remarqué, je suis beaucoup ancrée dans la religion musulmane. Et puis, il est important de préciser que c’est une branche qui recrute actuellement. Il y a beaucoup de banques qui ont ouvert des fenêtres islamiques, donc il y a un besoin d’employer des gens dans ce sens.

Vous préparez actuellement votre soutenance. C’est quoi la prochaine étape ?

J’aurais voulu vous dire que je vais postuler dans des banques pour me trouver un emploi mais en réalité, je voudrais me lancer dans l’entreprenariat et ouvrir ma propre agence d’assurance islamique. J’ai déjà le document du projet et j’ai plusieurs contacts dans le domaine puisque je suis déjà apporteuse d’affaires pour des agences de la place. Je pense que cela ne sera pas difficile pour moi de trouver des partenaires pour lancer mon propre business.

ENTRETIEN RÉALISÉE PAR ASMAOU DIALLO

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