Le dialogue ne sera pas délocalisé et il n’y aura plus un autre dialogue sur le chronogramme de la transition. C’est en tout cas ce qui ressort de l’intervention du ministre porte-parole du gouvernement Ousmane Gaoual Diallo chez nos confrères de la Radio Fim Fm.
Contrairement à la volonté exprimée par le président de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest Cedeao Emballo Cissoko, les autorités de la transition guinéenne disent niet à tout dialogue.
« On a fait le dialogue en Guinée et tous les acteurs politiques étaient invités. Ceux qui ont voulu venir sont venus. Ce qu’il faut savoir, personne n’est exclu du dialogue. Aucune institution n’est exclue. Des partis politiques ont refusé de venir dans le cadre du dialogue », a dit le porte-parole du gouvernement avant de poursuivre en soutenant que « c’est leur responsabilité, qu’ils assument jusqu’au bout », indique Gaoual.
Dans la même lancée, le ministre Ousmane Gaoual Diallo estime que les carottes sont désormais cuites pour les dissidents « Ce qui leur reste désormais, c’est de tourner cette page-là et d’observer s’il y a d’autres sujets sur lesquels ils peuvent critiquer la gouvernance », a expliqué Ousmane Gaoual Diallo.
« Ce qui leur reste à faire, c’est de regarder les thématiques de la transition qui sont en train d’être mises en place. Lorsque le recensement va commencer, c’est de mobiliser leurs partisans pour que ceux-ci se recensent. Lorsqu’il y aura question de parler de la constitution et de son contenu qu’ils mobilisent leurs intellectuels pour qu’ils participent », conclut Ousmane Gaoual Diallo.
N’Fam SIBY Pour Réveil-Africain.Com